2001
Le 28 janvier 2001, Status Quo entame une tournée dans le nord de l’Europe (Pays-Bas, Allemagne, Danemark et Suède) qui s’achève le 9 février. De retour en Angleterre, le groupe commence à enregistrer, en avril, certains morceaux du futur album au studio ARSIS de Francis Rossi. Bien qu’absent des tournées, Andy Bown participe à l’élaboration des titres qui sont tellement nombreux que le groupe pense, un moment, éditer un double album. Le 21 avril, " Famous in the last century " est n°4 en Norvège alors que le 9 mai, le single " Old time rock’n’ roll " est n°2 dans ce même pays. Le 26 avril, Alan Lancaster avait vendu aux enchères chez Christie’s quelques disques d’or glanés lorsqu’il faisait encore partie de Status Quo
Le 9 juin, le management du groupe déclare que bien que Eagle Records soit d’accord pour éditer le prochain album, plusieurs autres compagnies ont soumis leurs offres. Quatre jours plus tard, le magazine français, Juke Box, publie un superbe article écrit par Hervé Colombet retraçant l’histoire du groupe de 1972 à 1979 alors que Status Quo démarre sa énième tournée allemande de 17 dates juste coupée par deux dates en Suisse et au Liechtenstein (les 23 et 24 juin). La fin du mois voit la parution, en France, de la compilation ‘Gold’ avec un son remasterisé.
Le 15 juillet, la compilation ‘The Danish collection’, exclusivement réservée au marché danois, se classe n°3, le 15 juillet, alors que Quo tourne avec Les Beach Boys dans le cadre de la tournée ‘Route of Kings’.
La femme d’Andy Bown succombe à la maladie.
En août, des rumeurs voient le jour selon lesquelles, Status Quo aurait signé un contrat d’enregistrement avec Columbia Records puis avec le label Sanctuary. Ce même mois, ce que tous les fans français souhaitaient sans plus trop y croire, arrive enfin. Status Quo est de retour dans l’hexagone pour deux concerts, le 12 à Colmar et le 14 à …Lourdes. " La dernière fois que nous avons joué en France, c’était à Paris et c’était fantastique et le public était chaleureux. Je ne sais pas pourquoi nous ne venons pas plus souvent en France. Ce sont les tourneurs et les manageurs qui décident, cela ne relève pas de nous " déclare Rossi à cette occasion.
" Comme dans un bon vieux rock’n’roll, Rossi et Parfitt ont enchainé, sans temps morts, les meilleurs moments d’une carrière d’une longévité exceptionnelle. Les deux complices ont démontré qu’on pouvait avoir la cinquantaine bien sonnée et assurer devant 6.000 personnes … Toutes guitares en avant, les tontons ont prouvé qu’ils savaient encore flinguer " peut-on lire dans la presse de l’est de la France.
Le show de Lourdes est différent et gratuit. Le groupe s’étonne de voir autant de malades dans les rues lorsqu’un violent orage éclate deux heures avant le concert. Electricité coupée, scène détrempée, il est question d’annuler le concert quand, ô miracle, le beau temps revient à l’heure de la grand messe boogie .
Déjà éprouvé par la mort de Carolyn, la femme d’Andy Bown, le groupe perd encore son manager en la personne de David Walker, décédé le 30 août, d’une crise cardiaque. Status Quo est véritablement ébranlé. Son remplaçant est Simon Porter, digne successeur de Walker qui avait sû relancer le groupe au début des années 90, par des événements tels que le concert du Butlin’s ou encore le tour ‘Rock til you drop’.
Le 31 octobre, Status Quo débute son ‘Never say never’ tour à Llandudno.Le groupe expérimente sur scène pour l’occasion deux nouveaux titres « Solid gold et bien sûr « Never say never qui doivent figurer sur l’album à venir. L’accueil est enthousiaste.
Après bien des remises de dates, l’anthologie « Rockers rollin’ » regroupant 68 titres remasterisés en quatre CD issus de la période 1972/2000, ainsi qu’un superbe livret, sort le 3 décembre.
Alors qu’Hervé Colombet rédige, pour Juke-box, un autre très bel article sur la période 1980-1985, Francis Rossi est atteint par la grippe et le groupe se voit obligé d’annuler les derniers concerts de la tournée anglaise..